Livre personnalisé adolescent
L’Ile au Trésor
Nouvelle édition : roman encore plus personnalisé
Une exclusivité Mon Roman Personnalisé : découvrez un prologue inédit de six pages qui fera plonger votre enfant dans une aventure exclusive incroyable au coeur de ce livre personnalisé pour adolescent et jeune garçon.
Fiche de lecture roman L’ile au trésor
Quand un vieux loup de mer débarque à l’auberge et y meurt en laissant un mystérieux coffre, dans lequel est dissimulé une carte au trésor, c’est le début d’une fabuleuse aventure. Destination : l’Ile au Trésor. Et vogue la galère sur les mers, à bord de l’Hispanolia, ce fier navire…
Mais l’équipage, affrété pour l’occasion, n’est-il pas un ramassis de dangereux pirates ? Le cuisinier unijambiste, affublé d’une béquille, est-il du bon ou du mauvais côté ? Alerte : c’est la mutinerie !
Vis ta vie de pirate, jeune ami… Mais attention : le danger est partout ! Et tu ne devras ton salut qu’à ton astuce et à ton intelligence.
Ce livre personnalisé jeunesse s’adresse à un garçon ou à adolescent entre 7 et 16 ans.
Il vivra une aventure passionnante et voguera, sur les mers, parmi les pirates de l’Ile au Trésor.
√ Roman personnalisé de 260 pages
√ Couverture cartonnée souple
√ Format fermé : 145 x 205 mm
√ Plus de 25 éléments personnalisables
√ couverture personnalisable
√ Temps à passer pour personnaliser votre roman : 10 minutes
√ Vous pouvez inclure une dédicace
√ Expédition en 2 jours ouvrés (hors week-end et jours fériés) + délai d’acheminement postal.
Total : 4 à 5 jours.
√ Couverture non contractuelle.
Exemplaires identiques supplémentaires (même personnalisation : imprimés en même temps) = -25% sur l’ensemble des exemplaires commandés.
Un prix « cadeau personnalisé » pour faire plaisir à toute la famille !
Renseignez le code promo au moment de payer la commande :
– à partir de 2 exemplaires identiques :
code = 25 pourcent
Six personnages à personnaliser :
Personnage principal : votre héros (un GARÇON entre 7 et 16 ans)
Autres personnages :
son PÈRE : rôle très mineur (juste cité)
sa MÈRE : rôle très mineur (juste citée)
trois ENFANTS : rôle très mineur (juste cités) : frère/soeur, cousin/cousine ou ami(e)
PREMIÈRE PARTIE : LE VIEUX FLIBUSTIER
Chapitre I : Le vieux loup de mer de l’Amiral Benbow
C’est sur les instances de M. le chevalier Trelawney, du docteur Livesey et de tous ces messieurs en général, que je me suis décidé à mettre par écrit tout ce que je sais concernant l’île au trésor, tout, depuis le commencement jusqu’à la fin, sans rien omettre que la position de l’île, et cela uniquement parce qu’il s’y trouve toujours une partie du trésor. Je prends donc la plume en cet an de grâce 1782, et commence mon récit à l’époque où mon père tenait l’auberge de l’Amiral Benbow, en ce jour où le vieux marin, au visage basané et balafré d’un coup de sabre, vint prendre gîte sous notre toit.
Je me le rappelle, comme si c’était hier. Il arriva d’un pas lourd à la porte de l’auberge, suivi de sa cantine charriée sur une brouette. C’était un grand gaillard solide, aux cheveux très bruns tordus en une queue poisseuse qui retombait sur le collet d’un habit bleu malpropre ; il avait des mains énormes, calleuses, couturées de cicatrices, les ongles noirs et déchiquetés, et la balafre du coup de sabre, sillon blanchâtre et livide, s’étalait en travers de sa joue. Tout en sifflotant, il parcourut la crique du regard, puis de sa vieille voix stridente et chevrotante qu’avaient rythmée et cassée les manœuvres du cabestan, il entonna cette antique rengaine de matelot qu’il devait nous chanter si souvent par la suite :
Nous étions quinze sur le coffre du mort…
Yo-ho-ho! et une bouteille de rhum!
Après quoi, avec une sorte de gros bâton de houe, il cogna contre la porte et, à mon père qui s’empressait, commanda un verre de rhum de façon abrupte. Aussitôt servi, il le but lentement et le dégusta en connaisseur en faisant claquer sa langue, sans cesser d’examiner tour à tour les falaises et notre enseigne.
– Cette baie fera l’affaire, dit-il à la fin, et le cabaret est agréablement situé. Beaucoup de clientèle, camarade?
Mon père lui répondit par la négative : très peu de clientèle; si peu que c’en était désolant.
– Eh bien, c’est précisément ce qu’il me faut !… Hé! l’ami, cria-t-il à l’homme qui poussait la brouette, accostez ici et aidez à monter mon coffre… Je resterai ici quelque temps, continua-t-il. Je ne suis pas difficile: du rhum et des œufs au lard, il ne m’en faut pas plus, et cette falaise là-haut pour regarder passer les bateaux. Comment je m’appelle? Appelez-moi Capitaine,… Ah ! je vois ce qui vous inquiète… Tenez ! (Et il jeta trois ou quatre pièces d’or par terre.) Vous me direz quand j’aurai tout dépensé, fit-il. Un commandant n’aurait pas parlé plus fièrement.
Et à la vérité, malgré la grossièreté de ses habits et de son langage, il n’avait pas l’air d’un simple matelot : on l’eût pris plutôt pour un second ou pour un maître d’équipage qui ne souffre pas la désobéissance. L’homme à la brouette nous raconta que la malle-poste l’avait déposé la veille au Royal George, et qu’il s’était informé des auberges qu’on trouvait le long de la côte. On lui avait dit du bien de la nôtre, je suppose, et pour son isolement il l’avait choisie comme gîte. Et ce fut là tout ce que nous apprîmes de notre hôte.
Il était ordinairement très taciturne. Tout le jour il rôdait alentour de la baie, ou sur les falaises, muni d’une lunette d’approche en cuivre ; toute la soirée il restait dans un coin de la salle, auprès du feu, à boire des grogs au rhum très forts. La plupart du temps, il ne répondait pas quand on s’adressait à lui, mais vous regardait brusquement d’un air féroce, en soufflant par le nez telle une corne d’alarme ; ainsi, tout comme ceux qui fréquentaient notre maison, nous apprîmes vite à le laisser tranquille. Chaque jour, quand il rentrait de sa promenade, il s’informait s’il était passé des gens de mer quelconques sur la route. Au début, nous crûmes qu’il nous posait cette question parce que la société de ses pareils lui manquait ; mais à la longue, nous nous aperçûmes qu’il préférait les éviter. Quand un marin s’arrêtait à l’Amiral Benbow – comme faisaient parfois ceux qui gagnaient Bristol par la route de la côte – il l’examinait à travers le rideau de la porte avant de pénétrer dans la salle et, tant que le marin était là, il ne manquait jamais de rester muet comme une carpe.
Mais pour moi il n’y avait pas de mystère dans cette conduite, car je participais en quelque sorte à ses craintes. Un jour, me prenant à part, il m’avait promis une pièce de dix sous à chaque premier de mois, si je voulais « veiller au grain » et le prévenir dès l’instant où paraîtrait « un homme de mer à une jambe ». Le plus souvent, lorsque venait le premier du mois et que je réclamais mon salaire au capitaine, il se contentait de souffler par le nez et de me foudroyer du regard ; mais la semaine n’était pas écoulée qu’il se ravisait et me remettait ponctuellement mes dix sous, en me réitérant l’ordre de veiller à « l’homme de mer à une jambe ».
Je n’ai pas besoin de dire à quel point ce personnage mystérieux hantait mes songes. Par les nuits de tempête, quand le vent secouait les quatre coins de la maison et que les vagues venaient se briser sur la falaise avec un bruit de tonnerre, il m’apparaissait sous mille formes diverses et avec mille physionomies diaboliques. Tantôt la jambe était coupée au genou, tantôt à la hanche ; d’autres fois c’était un monstre qui n’avait jamais eu qu’une seule jambe, au milieu du corps. Le pire de mes cauchemars était de le voir s’élancer par bonds et me poursuivre à travers champs. Et, somme toute, ces rêves abominables me faisaient payer bien cher mes dix sous mensuels.
Mais, en dépit de la terreur que m’inspirait l’homme de mer à une jambe, j’avais beaucoup moins peur du capitaine en personne que tous les autres qui le connaissaient. À certains soirs, il buvait du grog beaucoup plus que de raison ; et ces jours-là il s’attardait parfois à chanter ses sinistres et farouches vieilles complaintes de matelot, sans souci de personne. Mais, d’autres fois, il commandait une tournée générale, et obligeait l’assistance intimidée à ouïr des récits ou à reprendre en chœur ses refrains. Souvent j’ai entendu la maison retentir du « Yo-ho-ho ! et une bouteille de rhum ! ». Et tous les voisins s’y mettaient à tue-tête, car la peur les talonnait ; et c’était à qui crierait le plus fort pour éviter les observations.. Car c’était, durant ces accès, l’homme le plus tyrannique du monde : il frappait du poing sur la table pour exiger le silence, il se mettait en fureur à cause d’une question, ou voire même si l’on n’en posait point, car il jugeait par là que l’on ne suivait pas son récit. Et il n’admettait point que personne quittât l’auberge avant que lui-même, ivre mort, se fût traîné jusqu’à son lit.
Ce qui effrayait surtout le monde, c’étaient ses histoires. Histoires épouvantables, où il n’était question que d’hommes pendus ou jetés à l’eau, de tempêtes en mer, et des îles de la Tortue, et d’affreux exploits aux pays de l’Amérique espagnole. De son propre aveu, il devait avoir vécu parmi les pires sacripants auxquels Dieu permît jamais de naviguer. Et le langage qu’il employait dans ses récits scandalisait nos braves paysans presque à l’égal des forfaits qu’il narrait. Mon père ne cessait de dire qu’il causerait la ruine de l’auberge, car les gens refuseraient bientôt de venir s’y faire tyranniser et humilier, pour aller ensuite trembler dans leurs lits ; mais je croirais plus volontiers que son séjour nous était profitable. Sur le moment, les gens avaient peur, mais à la réflexion ils ne s’en plaignaient pas, car c’était une fameuse distraction dans la morne routine villageoise. Il y eut même une coterie de jeunes gens qui affectèrent de l’admirer, l’appelant « un vrai loup de mer », « un authentique vieux flambart », et autres noms semblables, ajoutant que c’étaient les hommes de cette trempe qui font l’Angleterre redoutable sur mer.
Dans un sens, à la vérité, il nous acheminait vers la ruine, car il ne s’en allait toujours pas : des semaines s’écoulèrent, puis des mois, et l’acompte était depuis longtemps épuisé, sans que mon père trouvât jamais le courage de lui réclamer le complément. Lorsqu’il y faisait la moindre allusion, le capitaine soufflait par le nez, avec un bruit tel qu’on eût dit un rugissement, et foudroyait du regard mon pauvre père, qui s’empressait de quitter la salle. Je l’ai vu se tordre les mains après l’une de ces rebuffades, et je ne doute pas que le souci et l’effroi où il vivait hâtèrent de beaucoup sa fin malheureuse et anticipée.
De tout le temps qu’il logea chez nous, à part quelques paires de bas qu’il acheta d’un colporteur, le capitaine ne renouvela en rien sa toilette. L’un des coins de son tricorne s’étant cassé, il le laissa pendre depuis lors, bien que ce lui fût d’une grande gêne par temps venteux. Je revois l’aspect de son habit, qu’il rafistolait lui-même dans sa chambre de l’étage et qui avait fini par ressembler à une mosaïque. Jamais il n’écrivit ni ne reçut une lettre, et il ne parlait jamais à personne qu’aux gens du voisinage, et cela même presque uniquement lorsqu’il était ivre de rhum. Son grand coffre de marin, nul d’entre nous ne l’avait jamais vu ouvert.
On ne lui résista qu’une seule fois, et ce fut dans les derniers temps, alors que mon pauvre père était déjà gravement atteint de la phtisie qui devait l’emporter. Le docteur Livesey, venu vers la fin de l’après-midi pour visiter son patient, accepta que ma mère lui servît un morceau à manger, puis, en attendant que son cheval fût ramené du hameau – car nous n’avions pas d’écurie au vieux Benbow – il s’en alla fumer une pipe dans la salle. Je l’y suivis, et je me rappelle encore le contraste frappant que faisait le docteur, bien mis et allègre, à la perruque poudrée à blanc, aux yeux noirs et vifs, au maintien distingué, avec les paysans rustauds, et surtout avec notre sale et blême épouvantail de pirate, avachi dans l’ivresse et les coudes sur la table. Soudain, il se mit – je parle du capitaine – à entonner son sempiternel refrain :
Nous étions quinze sur le coffre du mort…
Yo-ho-ho ! et une bouteille de rhum !
La boisson et le diable ont expédié les autres,
Yo-ho-ho ! et une bouteille de rhum !
Au début, j’avais cru que «le coffre du mort» devait être celui-là même qu’il avait dans sa chambre, et cette idée s’était longtemps associée à tous mes cauchemars sur le « marin à la jambe unique ». Mais à cette époque nous avions depuis longtemps cessé de faire aucune attention au refrain ; il n’était nouveau, ce soir-là, que pour le seul docteur Livesey, et je m’aperçus qu’il produisait sur lui un effet rien moins qu’agréable, car le docteur leva un instant les yeux d’un air vraiment irrité avant de continuer à entretenir le vieux Taylor, le jardinier, d’un nouveau traitement pour ses rhumatismes. Cependant, le capitaine s’excitait et sortait par degrés de sa torpeur, sous l’influence de sa propre musique, et enfin il donna un grand coup de poing su la table, d’une manière que nous connaissions tous et qui exigeait le silence. Aussitôt, chacun se tut, sauf le docteur Livesey qui poursuivit comme devant, d’une voix claire et courtoise, en tirant une forte bouffée de sa pipe tous les deux ou trois mots. Le capitaine le dévisagea un instant avec courroux, fit donna un nouveau coup sur la table, puis le toisa d’un air farouche, et enfin lança avec un vil et grossier juron :
– Silence, là-bas dans l’entrepont !
– Est-ce à moi que ce discours s’adresse, monsieur ? fit le docteur. Et quand le butor lui eut déclaré, avec un nouveau juron, qu’il en était ainsi : « Je n’ai qu’une chose à vous dire, monsieur, répliqua posément le docteur, c’est que si vous continuez à boire du rhum de la sorte, le monde sera vite débarrassé d’un très ignoble gredin ! »
La fureur du vieux briscard fut terrible. Il se dressa d’un bond, tira un coutelas de marin qu’il ouvrit, et le balançant sur la main ouverte, menaça de clouer au mur le docteur.
Celui-ci ne broncha point. En le regardant par-dessus son épaule, il continua à lui parler du même ton, assez haut pour que tout le monde pût entendre, mais avec un calme parfait :
– Si vous ne remettez à l’instant ce couteau dans votre poche, je vous jure sur mon honneur que vous serez pendu aux prochaines assises.
Ils se mesurèrent du regard ; mais le capitaine céda bientôt, remisa son arme, et se rassit, en grondant comme un chien battu.
– Et maintenant, monsieur, continua le docteur, sachant désormais qu’il y a un tel personnage dans ma circonscription, vous pouvez compter que j’aurai l’œil sur vous nuit et jour. Je ne suis pas seulement médecin, je suis aussi magistrat ; et s’il m’arrive la moindre plainte contre vous, fût-ce pour un esclandre comme celui de ce soir, je prendrai les mesures efficaces pour vous faire arrêter et expulser du pays. Vous voilà prévenu.
Peu après on amenait à la porte le cheval du docteur Livesey, et celui-ci s’en alla ; mais le capitaine se tint tranquille pour cette soirée-là et nombre de suivantes.
Questionnaire de personnalisation du roman
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AVANT personnalisation du roman :
Lorsque le narrateur raconta avec quel courage ma mère était revenue à l’auberge, le docteur Livesey se donna une claque sur la cuisse, et le chevalier cria : « Bravo ! » en cassant sa longue pipe contre la grille du foyer. Bien avant la fin du récit, M. Trelawney s’était levé de sa chaise et arpentait la pièce. (…)
Son récit terminé, M. Dance se tut.
– Monsieur Dance, lui dit le chevalier, vous êtes un très digne compagnon. Pour le fait d’avoir passé sur le corps de ce sinistre et infâme gredin, c’est à mon sens un acte vertueux, monsieur, comme c’en est une d’écraser un cafard. Notre petit Hawkins est un brave, à ce que je vois. Hawkins, voulez-vous sonner ? M. Dance boira bien un verre de bière.
– Ainsi donc, Jim, interrogea le docteur, vous avez l’objet qu’ils cherchaient, n’est-ce pas ?
Si vous validez les textes suivants…
Prénom du jeune héros : Ludovic
Nom du jeune héros : Vandevielle
Son oncle (rôle d’un chevalier) : Delgrange
… le résultat se présentera ainsi :
APRÈS personnalisation du roman :
Lorsque le narrateur raconta avec quel courage ma mère était revenue à l’auberge, le docteur Livesey se donna une claque sur la cuisse, et le chevalier cria : « Bravo ! » en cassant sa longue pipe contre la grille du foyer. Bien avant la fin du récit, M. Delgrange s’était levé de sa chaise et arpentait la pièce. (…)
Son récit terminé, M. Dance se tut.
– Monsieur Dance, lui dit le chevalier, vous êtes un très digne compagnon. Pour le fait d’avoir passé sur le corps de ce sinistre et infâme gredin, c’est à mon sens un acte vertueux, monsieur, comme c’en est une d’écraser un cafard. Notre petit Vandevielle est un brave, à ce que je vois. Vandevielle, voulez-vous sonner ? M. Dance boira bien un verre de bière.
– Ainsi donc, Ludovic, interrogea le docteur, vous avez l’objet qu’ils cherchaient, n’est-ce pas ?
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